La méthode la plus aisée pour installer Debian GNU/Linux est sûrement celle à
partir du jeu de cédéroms officiels (cf. la page des revendeurs de
cédéroms
. Vous pouvez aussi télécharger les images ISO à partir du
site de Debian et vous fabriquer votre propre jeu, si vous avez une connexion
rapide et un graveur. Si vous possédez un jeu de cédéroms et que votre cédérom
est amorçable sur votre machine, vous pouvez aller directement à Amorcer depuis un cédérom, Section
5.2 ; un effort particulier a été apporté pour s'assurer que les
fichiers dont la plupart des gens ont besoin sont présents sur le cédérom.
Si votre machine ne supporte pas l'amorçage à partir du cédérom, vous pouvez utiliser une autre stratégie (disquettes, disque dur ou bien amorçage depuis le réseau) pour initialiser le système d'installation. Les fichiers requis pour amorcer de ces autres façons sont aussi sur le cédérom ; l'archive réseau de Debian et l'organisation des répertoires du cédérom sont identiques. Ainsi, lorsqu'un chemin d'archive est demandé pour un fichier particulier requis pour amorcer, il est recherché dans le même répertoire ou sous-répertoire de votre cédérom.
Une fois l'installateur amorcé, il est capable d'obtenir tous les autres fichiers nécessaires à partir du cédérom.
Si vous n'avez pas de jeu de cédéroms, il vous sera nécessaire de télécharger les fichiers du système d'installation et de les placer soit sur votre disque dur ou sur une disquette, soit sur un ordinateur connecté que vous pourrez utiliser pour amorcer l'installateur.
Lorsque vous téléchargez les fichiers depuis un miroir Debian, assurez-vous de
bien être en mode binaire et non en mode texte ou en mode automatique.
C'est très important pour reproduire fidèlement la structure des répertoires
qui se trouve sur le miroir afin de créer un « sous-miroir » local.
Il n'est pas vraiment nécessaire de faire cela si vous placez ces fichiers sur
une disquette ; mais cela facilite la recherche des fichiers dont vous
avez besoin. Vous devrez commencer votre structure de répertoire local au
niveau inférieur à disks-powerpc
, par exemple :
current/sous-architecture/images-1.44/saveur/rescue.bin
Il n'est pas nécessaire de télécharger tous les fichiers à partir de ce niveau, juste ceux qui vous concernent (vous trouverez plus loin comment les déterminer). Il faut simplement que les répertoires aient le même nom que ceux du miroir et garder chaque fichier dans son répertoire d'origine.
Si votre machine est configurée pour décompresser ou décoder automatiquement les fichiers téléchargés, vous devez annuler cette option lorsque vous téléchargez les fichiers d'installation. Ils seront décompressés quand il le faudra. Les installer décompressés vous ferait perdre de la place sur votre système et, si les archives compressées originales sont effacées par le programme de décompression, elles manqueront lorsque l'installateur en aura besoin.
Les fichiers nécessaires peuvent se diviser en trois catégories
rescue.bin
, linux.bin
et root.bin
)
rescue.bin
et
drivers.tgz
).
basedebs.tar
)
Si vous avez une connexion réseau Ethernet fonctionnelle et que votre carte Ethernet est une de celles incluses dans le noyau d'installation, vous n'aurez besoin que des fichiers d'amorçage de l'installation. L'installateur est capable d'installer le noyau et les pilotes depuis le réseau pour les cartes Ethernet communes.
Si vous avez une connexion Ethernet non reconnue nativement par l'installateur, vous aurez alors à installer à la fois les fichiers d'amorçage du système, le fichier noyau et les fichiers d'installation des pilotes de périphériques.
Si vous installez Debian GNU/Linux sur un ordinateur sans connexion réseau fonctionnelle, ou bien si votre connexion réseau se réduit à celle de PPP (via un modem) plutôt qu'à une connexion Ethernet, il vous sera alors nécessaire de télécharger les trois types de fichiers avant de commencer l'installation.
Si vous n'êtes pas sûr des fichiers qu'il vous faut, commencez simplement par les fichiers d'amorçage système. Si votre première tentative pour configurer le réseau avec l'installateur échoue, vous pouvez tout simplement arrêter, aller chercher les fichiers manquants puis redémarrer l'installation.
le fichier d'installation du système de base basedebs.tar
fait
aujourd'hui environ 27 Mo. Il serait préférable d'utiliser un cédérom ou
bien de configurer votre réseau avant d'installer le système de base ;
dans ce cas, il n'est pas nécessaire de récupérer ce fichier. L'emplacement
sur le réseau où vous pourrez le trouver se trouve dans l'annexe (Les fichiers d'installation du système
de base de Debian, Section 11.2.3.4).
Pour assembler une archive basedebs
.tar sur un système Debian à
partir d'une archive Debian, installez en premier debootstrap
(apt-get install debootstrap). Ensuite, tapez la commande
suivante :
debootstrap binary-basedebs SUITE=woody VERSION=3.0 \ MIRROR="http://ftp.debian.org/debian" ARCHES="powerpc"
Les fichiers d'installation comprennent des images du noyau qui sont disponibles sur différentes sous-architectures. Chaque sous-architecture accepte un jeu différent de matériel. Les sous-architectures disponibles pour PowerPC sont :
Les fichiers de configuration pour ces saveurs peuvent être trouvés dans leur
répertoire respectif dans un fichier appelé config.gz
.
Le lieu où vous pouvez télécharger les fichiers d'installation est écrit dans l'annexe. Ceci inclut :
.../current/apus/images-1.44/rescue.bin
.../current/chrp/images-1.44/rescue.bin
.../current/new-powermac/images-2.88/rescue.bin
.../current/powermac/images-1.44/rescue.bin
.../current/prep/images-1.44/rescue.bin
.../current/apus/images-1.44/root.bin
.../current/chrp/images-1.44/root.bin
.../current/new-powermac/images-1.44/root.bin
.../current/powermac/images-1.44/root.bin
.../current/prep/images-1.44/root.bin
Les deux images de disquette boot-floppy-hfs
et
rescue.bin
contiennent un noyau Linux d'amorçage compressé. La
disquette boot-floppy-hfs
est utilisé pour amorcer le système
d'installation tandis que celle de rescue.bin
sert comme source
lors du processus d'installation du noyau sur votre machine. La disquette
rescue.bin
n'est pas amorçable sur PowerPC. Une troisième image
non compressée, appelée simplement linux.bin
, est utilisée lors de
l'amorçage de l'installateur depuis un disque dur ou bien un cédérom. Elle
n'est pas nécessaire lors de l'amorçage pour une installation par disquettes.
Reportez-vous à Créer des disquettes depuis des images disque, Section 4.3 pour obtenir des informations importantes sur une création correcte des disquettes d'amorçage à partir des images de disquettes.
L'image de la disquette root contient un système de fichiers compressé sur un disque virtuel qui se charge en mémoire après le démarrage de l'installateur.
Les pilotes de périphériques peuvent être téléchargés en tant qu'images de
disquettes ou bien sous forme d'archive tar (drivers.tgz
). Le
système d'installation aura besoin d'accéder à ces pilotes durant
l'installation. Si vous avez une partition de disque dur ou bien un ordinateur
connecté qui pourrait être accessible depuis l'installateur (voir plus bas),
l'archive tar sera plus facile à manipuler. Les fichiers d'image de disquettes
ne seront nécessaires que si vous devez installer les pilotes à partir de
disquettes.
Lorsque vous téléchargez les fichiers, et à moins d'utiliser des disquettes pour le noyau et les pilotes, vous devez prendre garde au type de système de fichiers sur lequel vous téléchargez le noyau et les pilotes. L'installateur sait lire des fichiers sur un très grand nombre de systèmes de fichiers, notamment FAT, HFS, ext2fs et Minix. Lorsque vous téléchargez les fichiers depuis un système de fichier *nix, choisissez les fichiers les plus gros de l'archive.
L'installateur ne peut pas accéder aux fichiers placés sur un système de fichiers HFS+ ; les MacOS System 8.1 et au-dessus peuvent utiliser HFS+, et les PowerMac NewWorld l'utilisent par défaut. Pour savoir si votre système de fichier en cours est HFS+, sélectionnez Lire les informations sur le volume en question. Le système de fichier HFS apparaît comme Mac OS Standard alors que HFS+ renvoie Mac OS Étendu.
Pendant l'installation, vous effacerez la partition sur laquelle vous installerez Debian, juste avant de commencer l'installation. Tous les fichiers téléchargées doivent se trouver sur une autre partition que celle sur laquelle vous avez décidé d'installer le système.
Pour l'installation sans disquette sur les Mac NewWorld, il est peut-être plus
simple d'obtenir tous les fichiers nécessaires, empaquetés dans une archive
Stuffit, à partir de http://prdownloads.sourceforge.net/debian-imac/debian-imac.sit
(des instructions distinctes sont jointes dans l'archive). Sinon, récupérez
les fichiers normaux d'installation présentés précédemment. Déposez-les sur
une partition HFS (et pas HFS+) de votre système. Vous aurez aussi besoin de
yaboot
et du fichier yaboot.conf
placés dans le
dossier archive new-powermac
ou
powermac
.
Les disquettes d'amorçage sont la plupart du temps utilisées pour amorcer le système d'installation sur des machines qui possèdent un lecteur de disquettes. On peut aussi les utiliser pour installer le noyau et les pilotes sur la plupart des systèmes. On note que l'amorçage par disquette sur Mac échoue sur les lecteurs de disquettes USB.
Les images disque sont des fichiers contenant l'ensemble du contenu d'une
disquette en mode raw (ou copie brute des secteurs physiques). Les
images disques, comme rescue.bin
, ne peuvent pas être simplement
copiées sur une disquette. Un programme spécial est utilisé pour copier les
fichiers images sur des disquettes en mode raw. C'est obligatoire car
ces images sont une représentation brute du disque ; il faut donc recopier
les données par copie de secteurs du fichier vers la disquette.
Il y a différentes méthodes pour créer des disquettes à partir d'images disque ; elles dépendent de votre plate-forme. Cette partie décrit comment le faire sur les différentes plates-formes.
Quelque soit la manière dont vous les obtiendrez, n'oubliez pas de verrouiller les disquettes créées de façon à vous assurer qu'elles ne seront pas endommagées par mégarde.
Pour écrire une image disque vers une disquette, vous aurez certainement besoin d'un accès super-utilisateur (root) sur votre système. Placez une bonne disquette vierge dans le lecteur. Ensuite, tapez la commande suivante :
dd if=fichier of=/dev/fd0 bs=1024 conv=sync ; sync
où fichier est un des fichiers images disques de disquette.
/dev/fd0
est généralement le nom utilisé pour le lecteur de
disquette. Cela peut être différent sur une station de travail (sur Solaris,
c'est /dev/fd/0
). Il se peut que vous récupériez la main avant
que votre système Unix n'ait fini d'écrire la disquette, aussi, assurez-vous
que le signal lumineux, activé lors du fonctionnement du lecteur, soit bien
éteint, et que la disquette ne tourne plus avant de la sortir. Sur certains
systèmes, vous devez utiliser une commande pour éjecter la disquette du lecteur
(sur Solaris, utilisez eject
et lisez la page de manuel associée).
Certains systèmes tentent de monter automatiquement la disquette lorsque vous
la placer dans le lecteur. Vous devrez désactiver cette option sinon la
station de travail ne vous permettra pas d'écrire des données brutes
(« raw mode ») sur la disquette. Malheureusement, la façon de le
faire varie considérablement suivant le système d'exploitation. Sur Solaris,
vous pouvez configurer le gestionnaire de volumes pour autoriser les accès
directs sur les disquettes (utilisez volcheck
ou une commande
équivalente dans le gestionnaire de fichiers). Ensuite, utilisez la commande
dd
avec la forme donnée au-dessus en remplaçant simplement
/dev/fd0
par /vol/rdsk/floppy_name
, où
floppy_name est le nom donné au lecteur de disquettes lors de sa
création (les lecteurs non nommés ont un nom générique
unnamed_floppy
). Sur les autres systèmes, voyez avec votre
administrateur système.
Si vous avez accès à une machine i386, vous pouvez utiliser l'un des programmes suivants pour copier les images sur les disquettes.
Les programmes FDVOL, WrtDsk ou RaWrite3 peuvent être utilisés sous MS-DOS.
http://www.minix-vmd.org/pub/Minix-vmd/dosutil/
Pour utiliser ces programmes, assurez-vous d'abord d'amorcer votre système sous DOS. Essayez de les utiliser depuis une fenêtre DOS sous Windows, car double-cliquer dessus depuis l'explorateur de Windows ne devrait pas les faire fonctionner. Si vous ne savez pas amorcer DOS, tapez simplement sur F8 lors de l'amorçage du système.
NTRawrite est un essai pour créer une version moderne de Rawrite/Rawrite3 qui serait compatible à la fois sous WinNT, Win2K et Win95/98. C'est une application graphique auto-documentée ; vous sélectionnez le lecteur de disquettes sur lequel écrire, puis vous sélectionnez l'image disque que vous désirez placer à cet endroit et vous appuyez sur le bouton d'écriture.
http://sourceforge.net/projects/ntrawrite/
Les messages affichés par la disquettes de secours (avant de charger le noyau
Linux) peuvent être écrits dans votre langue maternelle. Pour ce faire, si
vous n'êtes pas anglophone, après avoir écrit le fichier image, vous devez
copier les fichiers de messages ainsi qu'une police sur la disquette. Pour les
utilisateurs de MS-DOS et Windows, il y a un fichier batch
setlang.bat
dans le répertoire dosutils
pour copier
les bons fichiers. Entrez simplement dans le bon répertoire, i.e.,
cd c:\debian\dosutils
et exécutez tout simplement après l'invite de commandes Windows setlang lang, où lang est le code à deux lettres de votre langue en minuscule. Par exemple, setlang pl sert à configurer le polonais. Voici la liste des codes des langues actuellement disponibles :
ca cs da de eo es fi fr gl hr hu it ko ja pl pt ru sk sv tr zh_CN
Remarquez que les indications de ce manuel sont basées sur une installation en français ; sinon, les noms des menus et boutons différeront de ce que vous verrez sur votre écran.
Un script Apple (« AppleScript »), Make Debian Floppy
,
est disponible pour écrire les disquettes à partir des fichiers images disques
disponibles. Vous pouvez le télécharger à partir de ftp://ftp2.sourceforge.net/pub/sourceforge/debian-imac/MakeDebianFloppy.sit
.
Pour l'utiliser, décompressez-le sur votre bureau et glissez n'importe quelle
image dessus. AppleScript doit être installé et configuré dans votre
gestionnaire d'extensions. « Disk Copy » vous demandera une
confirmation si vous désirez écraser le contenu de la disquette et écrire le
fichier image dessus.
Vous pouvez aussi utiliser l'utilitaire MacOS Disk Copy
directement ou bien le graticiel suntar
. Le fichier
root.bin
est un exemple d'image de disquette. Utilisez une des
méthodes suivantes pour créer une disquette à partir des images de disquettes
avec l'un de ces utilitaires.
Disk Copy
Creator-Changer
ne sont nécessaires que si vous téléchargez les
images depuis un miroir Debian.
Creator-Changer
et utilisez-le pour ouvrir le fichier root.bin
.
Copie disque
; si vous avez un système MAcOS ou
un cédérom, il devrait déjà être présent, sinon essayez http://download.info.apple.com/Apple_Support_Area/Apple_Software_Updates/English-North_American/Macintosh/Utilities/Disk_Copy/Disk_Copy_6.3.3.smi.bin
.
Copie disque
puis sélectionnez « Fabriquer une
disquette » dans le menu Utilités. Sélectionnez ensuite le
fichier images bloqué à partir de la fenêtre résultante. Il vous sera
demandé ensuite d'insérer une disquette puis si vous voulez l'effacer. Lorsque
l'opération est terminée, la disquette sera éjectée.
suntar
suntar
à partir de http://hyperarchive.lcs.mit.edu/HyperArchive/Archive/cmp/suntar-223.hqx
.
Lancez ensuite le programme suntar
et sélectionnez « Réécrire
sur les secteurs... » à partir du menu Spécial.
root.bin
dans la boîte de dialogue de
sélection des fichiers.
Avant d'utiliser la disquette que vous venez de créer, assurez-vous de bien la protéger contre écriture ! Sinon, si vous la montez accidentellement sous MacOS, ce dernier l'abîmera irrémédiablement.
L'installateur peut être amorcé depuis les fichiers d'amorçage placés sur une partition existante de votre disque dur, ou bien lancé depuis un autre système d'exploitation ou en invoquant un chargeur d'amorçage depuis le BIOS.
L'installateur ne peut amorcer depuis ces fichiers à partir d'un système de fichiers HFS+. Ce système de fichiers peut être utilisé par le système MacOS 8.1 et suivants ; les PowerMac NewWolrd utilisent tous HFS+. Pour savoir quel type de système de fichiers est présent sur votre système, sélectionnez Lire les informations sur le volume en question. Les systèmes de fichiers HFS apparaissent alors comme Mac OS Standard tandis que ceux en HFS+ renvoient Mac OS Étendu. Vous devez avoir une partition HFS pour échanger des fichiers entre MacOS et Linux, en particulier les fichiers d'installation que vous avez téléchargés.
On utilise différents programmes pour l'installation sur disque dur suivant que votre système est un modèle « NewWorld » ou un modèle « OldWorld ».
la disquette boot-floppy-hfs
utilise le programme
miBoot
pour lancer l'installation de Linux mais on ne peut pas
l'utiliser facilement pour amorcer depuis le disque dur. Le programme
BootX
(http://penguinppc.org/projects/bootx/
)
lancé depuis MacOS accepte l'amorçage depuis des fichiers situés sur un disque
dur. On peut aussi utiliser BootX
pour charger au choix MacOS et
Linux après que votre installation de Debian a été terminée.
Téléchargez et décompactez la distribution BootX
que vous pouvez
obtenir à partir de http://penguinppc.org/projects/bootx/
ou bien dans le répertoire
dists/woody/main/disks-powerpc/current/powermac
sur un des miroirs
http/ftp ou sur les cédéroms officiels de Debian. Utilisez Stuffit
Expander
pour l'extraire de son archive. À l'intérieur de ce paquet,
vous trouverez un dossier vide appelé Linux Kernels
. Téléchargez
linux.bin
et ramdisk.image.gz
depuis le dossier
disks-powerpc/current/powermac
et placez-les dans le dossier
Linux Kernels
. Placez ensuite le dossier Linux
Kernels
dans le dossier système actif.
Les PowerMac NewWolrd acceptent l'amorçage depuis le réseau ou bien depuis un
cédérom ISO9660 aussi bien que depuis le chargement de binaires au format ELF
depuis le disque dur. Ces machines amorceront Linux directement depuis
yaboot
qui accepte le chargement du noyau et du ramsdik
directement depuis une partition ext2 aussi bien qu'un amorçage multiple avec
MacOS. La possibilité de démarrer l'installateur depuis un disque dur est
particulièrement approprié pour les nouvelles machines dépourvues de lecteur de
disquettes.BootX
n'est pas supporté et ne doit pas être utilisé
pour les PowerMac NewWorld.
Copiez (et non pas déplacez) les quatre fichiers que vous avez téléchargés depuis les archives Debian à la racine de votre disque dur (ceci peut se faire par glisser de chaque fichier sur l'icône du disque dur) :
linux.bin
root.bin
(depuis le dossier images-1.44 folder)
yaboot
yaboot.conf
Notez quelque part le numéro de partition MacOS sur laquelle vous avez placé
ces fichiers. Si vous possédez le programme MAcOS pdisk
, vous
pouvez utiliser la commande L pour vérifier le numéro de partition. Vous aurez
besoin de taper ce numéro à l'invite de Open Firmware lorsque vous amorcerez
l'installateur.
Pour amorcer l'installateur, procédez comme suit Amorcer les MAc NewWolrd depuis le microprogramme Open Firmware, Section 5.4.3.
Si votre machine est connecté à un réseau local, vous pouvez l'amorcer directement à travers le réseau à partir d'une autre machine en utilisant TFTP. Si vous décidez de le faire, les fichiers d'amorçage doivent être placés à un endroit spécifique sur cette machine et elle doit être configurée pour supporter l'amorçage de votre propre machine.
Vous devez configurer un serveur TFTP et pour les machines CATS, un serveur BOOTP ou un serveur DHCP.
BOOTP est un protocole IP qui informe un ordinateur de ses adresses IP et lui dit où obtenir sur le réseau une image d'amorçage. Le protocole DHCP (« Dynamic Host Configuration Protocole » ou Protocole de configuration dynamique des hôtes, NdT) est bien plus flexible, avec une extension compatible ascendante avec BOOTP. Certains système ne peuvent être configurés que via DHCP.
Pour les PowerPC, si vous avez une machine Macintosh Power NewWorld, il vaut mieux utiliser DHCP à la place de BOOTP. Certaines de ces dernières sont incapables d'amorcer en utilisant BOOTP.
Le protocole de transfert de fichiers trivial (« Trivial Transfert File Protocol » ou TFTP, NdT) est utilisé pour transférer l'image d'amorçage au client. Théoriquement, n'importe quel serveur sur n'importe quelle plate-forme qui implémente ces protocoles peut être utilisé. Dans les exemples qui vont suivre dans cette partie, on donnera les commandes pour SunOS 4.x, SunOS 5.x (mieux connu sous le nom de Solaris) et GNU/Linux.
Il y a deux serveurs BOOTP disponibles pour GNU/Linux, bootpd CMU et l'autre
est vraiment un serveur DHCP, dhcpd ISC, que l'on peut trouver dans les paquets
bootp
et dhcp
dans Debian GNU/Linux.
Pour utiliser bootpd
CMU, vous devez commencer par décommenter (ou
ajouter) la ligne adéquate dans /etc/inetd.conf
. Dans Debian
GNU/Linux, vous pouvez tout simplement lancer update-inetd --enable
bootps suivi de /etc/init.d/inetd reload pour le faire.
Sinon, la ligne en question devrait ressembler à
bootps dgram udp wait root /usr/sbin/bootpd bootpd -i -t 120
Maintenant, vous devez créer le fichier /etc/bootptab
. C'est le
même genre de format familier et cryptique que ceux des bons vieux fichiers BSD
printcap(5)
, termcap(5)
et disktab(5)
.
Allez voir la page de manuel bootptab(5)
pour avoir plus
d'informations. Pour bootpd CMU, il vous sera nécessaire d'obtenir l'adresse
matériel (MAC) du client. Voici un exemple :
client:\ hd=/tftpboot:\ bf=tftpboot.img:\ ip=192.168.1.90:\ sm=255.255.255.0:\ sa=192.168.1.1:\ ha=0123456789AB:
Vous devrez changer au moins l'option « ha » qui spécifie l'adresse matériel du client. L'option « bf » spécifie le fichier que le client devra récupérer via TFTP ; cf. Mettre les images TFTP en place, Section 4.5.4 pour plus de détails.
À l'opposé, configurer BOOTP avecdhcpd
ISC est très facile parce
qu'il traite les clients BOOTP comme des clients DHCP légèrement spéciaux.
Quelques architectures requièrent une configuration complexe pour amorcer des
clients via BOOTP. Si la vôtre en fait partie, lisez la partie Configurer un serveur DHCP, Section
4.5.2. Sinon, vous devriez être capable de vous en sortir en ajoutant
simplement la directive allow bootp au bloc de configuration pour
le sous-réseau contenant le client puis de redémarrer dhcpd
avec
/etc/init.d/dhcpd restart.
À l'heure où ces lignes sont écrites, il n'existe qu'un seul serveur DHCP libre
appelé dhcpd
ISC. Dans Debian GNU/Linux, il est disponible dans
le paquet dhcp
. Voici un extrait du fichier de configuration
(habituellement /etc/dhcpd.conf
) :
option domain-name "example.com"; option domain-name-servers ns1.example.com; option subnet-mask 255.255.255.0; default-lease-time 600; max-lease-time 7200; server-name "servername"; subnet 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 { range 192.168.1.200 192.168.1.253; option routers 192.168.1.1; } host clientname { filename "/tftpboot/tftpboot.img"; server-name "servername"; next-server servername; hardware ethernet 01:23:45:67:89:AB; fixed-address 192.168.1.90; }
Dans cet exemple, il y a un serveur « servername » qui joue le rôle
de serveur, serveur DHCP, serveur TFTP et passerelle réseau. Vous devrez
certainement changer les options de domain-name ainsi que le nom du serveur et
les adresses matérielles du client. L'option « filename » devrait
être le nom du fichier extrait via TFTP. Après avoir édité le fichier de
configuration de dhcpd, relancez dhcpd
avec with
/etc/init.d/dhcpd restart.
Pour s'assurer du bon fonctionnement du serveur TFTP, vous devez vous assurer
au préalable que tftpd
est activé. Ce dernier est généralement
activé grâce à la ligne suivante dans /etc/inetd.conf
:
tftp dgram udp wait root /usr/etc/in.tftpd in.tftpd /tftpboot
Jetez un oeil dans ce fichier et rappelez-vous le répertoire passé en argument
de in.tftpd
; vous en aurez besoin ultérieurement. L'option
-l autorise certaines versions de in.tftpd
à
journaliser toutes les requêtes vers le journal du système ; c'est
extrêmement pratique en cas d'erreur d'amorçage. Si vous devez changer
/etc/inetd.conf
, vous devrez le signaler au processus
inetd
. Sur une machine Debian, lancez /etc/init.d/netbase
reload (pour une Potato 2.2 et système plus récent, utilisez
/etc/init.d/inetd reload) ; sur les autres machines,
retrouvez le numéro de processus de inetd
et tuez-le avec la
commande kill -HUP inetd-pid.
Ensuite, placez les images TFTP dont vous avez besoin (décrites dans la Description des fichiers du système
d'installation, Section 11.2.3) dans le répertoire des images d'amorce de
tftpd
. Généralement, ce répertoire s'appelle
/tftpboot
. Vous aurez à faire un lien depuis ce fichier vers le
fichier que tftpd
utilisera pour amorcer un client particulier.
Malheureusement, le nom du fichier est déterminé par le client TFTP et il n'y a
pas vraiment de standard.
Sur les machines Macintosh Power NewWorld, vous devrez configurer le chargeur
d'amorçage « yaboot » comme une image d'amorçage TFTP. Yaboot
chargera les images du noyau et du disque virtuel à travers TFTP. Pour amorcer
à travers le réseau, utilisez yaboot-netboot.conf
. Renommez-le
simplement en yaboot.conf
dans le répertoire tftp.
NOT YET WRITTEN
C'est très proche de l'installation pour système avec peu de mémoire parce que vous ne voulez pas charger le disque virtuel mais amorcer depuis le système de fichier nfs-root créé il y a peu. Vous n'avez qu'à remplacer le lien vers l'image tftpboot par un lien vers l'image du noyau (i.e linux-a.out). Mon expérience de l'amorçage à travers le réseau est basée exclusivement sur RARP/TFTP qui requièrent que tous les démons tournent sur le même serveur (la station de travail SPARC envoie une requête TFTP en retour au serveur qui répondait à sa précédente requête RARP). Dans tous les cas, Linux reconnaît aussi le protocole BOOTP mais je ne sais pas comment le configurer :-(( Est-ce que cela doit être documenté dans ce manuel ?
Pour amorcer la machine cliente, allez à Amorcer depuis TFTP, Section 5.5.
Pour installer sur de nombreux ordinateurs, il est possible de d'utiliser
l'installation complètement automatisée appelée FAI
(pour
« Fully Automatic Installlation », NdT). Le paquet Debian
fai
doit être installé sur un ordinateur appelé le serveur
d'installation. Ensuite, tous les clients à installer s'amorcent depuis leur
carte réseau ou une disquette et installent Debian sur leur disque local.
Installer Debian Linux 3.0 sur PowerPC
version 3.0.23, 15 May 2002